James Comey a remporté une importante victoire procédurale lorsqu’une juge fédérale a estimé que le DOJ avait consulté illégalement des fichiers appartenant à son ami de longue date et ancien avocat Daniel Richman, jugeant que la fouille sans mandat des appareils de ce dernier violait les droits de Comey au titre du quatrième amendement et ordonnant que les éléments saisis soient placés sous scellés auprès du tribunal fédéral de l’Eastern District of Virginia afin d’en restreindre strictement l’utilisation sans nouvelle autorisation judiciaire.Cette décision complique encore la tâche des procureurs qui envisagent de réinculper Comey pour obstruction à une procédure du Congrès et fausse déclaration au Congrès concernant sa gestion des enquêtes du FBI sur l’ingérence russe dans l’élection présidentielle américaine de 2016, un dossier déjà tombé à l’eau une première fois après que la nomination intérimaire de Lindsey Halligan a été jugée invalide.Ce rebondissement intervient alors que
Donald Trump mène une offensive plus large pour remodeler le
FBI et l’appareil fédéral de répression après avoir limogé Comey en 2017 pour avoir refusé de lui jurer une loyauté personnelle et de interrompre l’enquête visant
Michael Flynn, des alliés comme
Pam Bondi accentuant la pression politique sur les procureurs tandis que l’affrontement judiciaire avec l’ancien directeur du
FBI devient pour ses détracteurs le symbole d’un « show trial » vengeur.